Les 2 témoins
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Za 4, 14 : "Ce sont les deux personnes désignées pour l'huile, celles qui se tiennent devant le Maître de toute la terre."

La Résurection du Christ: est-ce vrai?

"Et ils proclameront ta puissance,
Pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance
Et la splendeur glorieuse de ton règne." Ps 145(144), 11-12

  

L'évènement de la Résurrection du Christ, si central dans la vie des chrétiens, est-il vérifiable? En suivant le parcours de Lee Strobel, journaliste d'investigations athée, nous l'étudierons sous une multitude d'éléments scientifiques, archéologiques, de médecine... et verrons que notre foi repose sur beaucoup d'éléments vérifiables !

 

Durée : 45 min 1 fichier mp3

 

1 - Le témoignage d'un enquêteur

Pour parler de la Résurrection, pourquoi ne pas nous mettre à l'école d'un témoin, d'une personne qui retrace son parcours ?

Lee Strobel est un journaliste d’investigation américain né en 1952, athée.

Un jour, sa femme se convertit au christianisme, ce qui suscite sa profonde incompréhension. On est alors en 1980 Il décide alors de mener une enquête afin de prouver que la Résurrection du Christ n’est qu’une fable. Il va ainsi voyager et rencontrer différents spécialistes durant plus d’un an. Il va se convertir l’année suivante, et il deviendra pasteur à la Saddleback Church de Lake Forest, affiliée à la Convention baptiste du Sud.

Il synthétisera le fruit de ses recherches dans un livre intitulé The case of Christ, dont le titre en français est Jésus l’Enquête, qui a fait l'objet d'un film. Son livre relate les entretiens avec les différents spécialistes qu’il a rencontrés durant cette année d’enquête.

Cet article reprend quelques-uns des éléments exposés par Lee dans ce livre où il témoigne. En effet, son talent est sans doute d'exceller dans l'art de raisonner, et qui a eu alors qu'il était athée l'honnêteté intellectuelle de rassembler tous les arguments qu'il a pu trouver contre l'authenticité de la Résurrection et est allé en discuter avec les personnes les mieux placées pour répondre à ces arguments : des passionnés dans différentes disciplines : des archéologues, psychologues, médecins...

 

2 - Le témoignage des témoins oculaires

Comment être sûr que ce sont bien les évangélistes qui ont écrit les Evangiles ?

Matthieu, Marc et Luc des personnes qui ne semblaient pas faites pour cela : Marc et Luc ne faisaient pas partie des apôtres et Matthieu était un ancien collecteur d’impôts. Par contraste, pour les Evangiles apocryphes, on a choisi des noms de personnages célèbres et exemplaires pour en faire les auteurs fictifs : Pierre, Marie, Jacques. Ces noms-là avaient plus de poids que Matthieu…

Il existe des témoignages anciens de la rédaction par ces évangélistes : celui de Papias vers 125, Irénée vers 180…

Les 4 évangélistes affirment la divinité de Jésus :

  • Jean dans son Evangile le dit explicitement 
  • les trois synoptiques le disent de manière plus discrète : lorsqu’Il marche de Jésus sur les eaux, paroles de Jésus qui dit : « N’ayez pas peur : JE SUIS », lorsqu’Il pardonne les péchés, lorsqu’Il se désigne par la figure divine du Fils de l’Homme qu’on trouve dans Dn 7…

Les évangélistes auraient-ils pu déformer ce qu’ils ont écrit, étant donné qu’ils cherchaient à répandre l’idéologie du Christianisme ?

Oui, ils auraient pu, mais vu le message qu’ils cherchaient à répandre (l’entrée dans l’espace et le temps d’une manière unique de Jésus), cette idéologie exigeait un travail historique des plus soignés. Il paraît tout à fait clair que le but des auteurs des Evangiles était de rapporter des évènements réels, dans un style simple et responsable, dépourvu de fioritures incongrues et d’éléments mythologiques, avec un souci d’exactitude.

Comment être sûrs que la rédaction tardive des Evangiles n’a pas enveloppé ces récits de légendes ou de déformations ou de mythes ?

Les spécialistes, même dans les milieux les plus libéraux, font habituellement remonter la rédaction des Evangiles aux années 70 à 90 environ. Prenons par exemple les deux biographies les plus anciennes d’Alexandre le Grand, écrites par Arrien et par Plutarque plus de 400 ans après la mort d’Alexandre en 323 av. JC : les historiens les considèrent globalement dignes de confiance. Il est généralement reconnu que les légendes entourant l’histoire d’une personne n’apparaissent que plusieurs siècles après sa mort. En comparaison, le laps de temps de 30 à 60 ans dans lequel ont été rédigés les Evangiles est négligeable.

Est-ce qu’à force de raconter l’histoire de Jésus, il a pu peu à peu y apparaître des inventions ou des déformations qui ont été intégrées à la rédaction des Evangiles plusieurs dizaines d’années plus tard ?

Dans le Moyen-Orient ancien, on récitait ce type de texte, on le récitait par cœur. Pour cela, on le cantilait car plus de 80 à 90% des écrits prophétiques avaient une forme poétique, ce qui était le cas pour les paroles de Jésus. Et certains points d’une tradition sacrée étaient susceptibles de varier de 10 à 40% d’une fois sur l’autre, mais il existait des points d’ancrage inaltérables, et la communauté avait le droit d’intervenir pour corriger le conteur s’il se trompait sur ces aspects essentiels du récit. Or, les différences entre les Evangiles synoptiques sont également de l’ordre de 10 à 40%. Il est donc probable que les rédacteurs aient appris par cœur la plupart des paroles de Jésus, mais qu’ils se soient sentis libres de les rapporter sous différentes formes, tout en préservant soigneusement le sens de ce que Jésus avait enseigné ou fait.

Est-ce que les divergences entre ce qui est raconté dans les Evangiles n’est pas un signe d’erreur ?

Pour qu’un fait rapporté par plusieurs personne soit reconnu véridique, il faut qu’ils ne soient pas trop similaires (sinon, cela signifie que les personnes se sont mises d’accord…) et que les récits soient cohérents sur le fond mais divergent sur des détails. C’est le cas des Evangiles.

Est-ce que les auteurs auraient pu chercher à dissimuler des faits embarrassants ?

Cela paraît peu plausible. Ils racontent par exemple des éléments qui semblent limiter sa divinité (que Jésus à Nazareth, ne pouvait pas faire beaucoup de miracles, qu’il s’est fait baptiser par Jean alors qu’Il était sans péché, qu’il a dit « Le Père est plus grand que moi », qu’en Croix Il a crié « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », phrase qui suscite des difficultés chez beaucoup…. Et il y a beaucoup d’éléments peu flatteurs pour les disciples : l’attitude de Jacques et Jean qui veulent être assis à sa droite et à sa gauche, les erreurs et les reniements de Pierre…

Y a-t-il eu des témoignages d’adversaires qui contredisent les évangélistes ?

Oui, mais cela apporte une confirmation plutôt. Par exemple il y a des Juifs dans des écrits postérieurs, qui qualifient Jésus de sorcier ayant égaré Israël, ce qui revient à reconnaître qu’Il a réellement accompli des miracles.

 

3 - Les preuves documentaires

Comment se fier aux Evangiles, alors qu’on n’a retrouvé aucun manuscrit original ?

Effectivement, il ne s’agit pas de manuscrits originaux, mais remontant à environ deux siècles après la rédaction des Evangiles. C’est peu en réalité, car pour beaucoup de textes antiques, la date de rédaction des manuscrits retrouvés est entre 5 et 10 siècles, par exemple l’Iliade d’Homère, second texte antique comportant le plus de manuscrits et rédigé 800 ans av. JC, on a retrouvé 650 manuscrits grecs  dont les plus anciens sont du IIème siècle après JC… Le Nouveau Testament est le texte antique qui comporte le plus de manuscrits : 5000. Et il y en a provenant de nombreuses régions géographiques, ce qui donne des textes très fiables lorsqu’on les compare. En plus des documents grecs lorsqu’on compte les manuscrits dans toutes les langues, il y a environ 24000 manuscrits anciens du Nouveau Testament. C’est énorme.

Si l’on compare l’état actuel du Nouveau Testament avec celui de n’importe quelle autre littérature antique, on est obligés de le déclarer extraordinairement correct. Tant de soin a été apporté à le recopier – un soin sans aucun doute issu d’une véritable révérence envers ces saintes  paroles… Le Nouveau Testament reste d’une pureté de transmission et d’utilisation inégalée parmi les écrits de l’antiquité.

 

"Ma bouche publiera ta justice, ton salut, chaque jour,
Car j'ignore quelles en sont les bornes." Ps 71(70), 15

  

4 - Les écrits extrabibliques et l'archéologie

Des écrits externes au christianisme confirment-ils l’existence et la vie de Jésus ?

Oui : les historiens Josèphe et Tacite parlent de Jésus, du martyre de Jacques, de Jean-Baptiste, des chrétiens. Et aussi Pline le Jeune. Et aussi des écrits traditionnels juifs, qui qualifient Jésus de guérisseur et de faiseur de miracles, tout en attribuant ces activités à la sorcellerie. En bref, si l’on n’avait pas le Nouveau Testament mais uniquement les sources historiques externes reconnues authentiques, on saurait que 1) Jésus était un maître juif, 2) que beaucoup de monde a cru qu’il guérissait et chassait les démons, 3) que certains le prenaient pour le Messie, 4) qu’il a été rejeté par les chefs des Juifs, 5) qu’il a été crucifié sous Ponce Pilate sous le règne de Tibère, 6) qu’en dépit de cette mort ignominieuse ses adeptes, qui le croyaient toujours vivant, se sont répandus hors de la Palestine au point qu’il y en avait des multitudes à Rome en 64 ap. JC, 7) que toutes sortes de gens, à la ville comma à la campagne, hommes et femmes, esclaves et hommes libres, l’adoraient à l’égal de Dieu. Et les écrits de Paul, qui sont parmi les plus anciens rédigés après Jésus, attestent d’une manière incontestable de la croyance en la divinité de Jésus, qui n’a dont pas été une invention des communautés plusieurs siècles après.

Et pour l’obscurité lors de la mort de Jésus ?

On a un historien du nom de Thallus qui a écrit une histoire de l’Orient méditerranéen à partir de la guerre de Troie. L’ouvre de Thallus s’est perdue, mais une autre personne du nom de Jules l’Africain la cite vers 221 ap JC et elle fait allusion aux ténèbres dont il est question dans les Evangiles peu avant la mort du Christ.  Et il précise qu’il ne s’agissait aucunement d’une éclipse solaire. Et Phlegon, auteur grec a écrit vers 137 ap JC des éléments similaires : « la 4ème année de la 202ème olympiade (càd en 33) a eu lieu la plus grande des éclipses de soleil, et que la nuit est tombée à la 6ème heure du jour, au point que des étoiles sont même apparues dans le ciel. Il y a eu un grand tremblement de terre en Bithynie et de grands bouleversements à Nicée. » Il existe donc 2 témoignages extrabibliques des ténèbres du Calvaire.

Y a-t-il des éléments archéologiques qui confirment ce que disent les Evangiles ?

Oui, il y en a une multitude. Par exemple en Luc 3, 1, il parle de Lysanias tétrarque de l’Abilène vers 27 ap. JC, élément qui était très critiqué car on n’en avait aucune trace. Or on a retrouvé une inscription de l’époque de Tibère qui le confirme. Un archéologue de renom a examiné de près les références de Luc à 32 pays, 54 villes et 9 îles sans trouver aucune erreur. Luc était donc bien un historien scrupuleusement exact jusque dans les moindres détails.

Idem pour les autres évangiles : on a par exemple retrouvé enfouie la piscine de Betsaïda dont parle Jean, avec ses 5 portiques… et aussi la piscine de Siloé, le puits de Jacob…

 

5 - L'identité de JESUS

Peut-on établir le profil psychologique de Jésus, comme le feraient des experts dans une enquête judiciaire qui reconnaissent qui est le coupable grâce à tout ce qu’on peut déduire sur son profil ?

Quels indices peut-on tirer des relations de Jésus avec autrui, afin de savoir quelle image Il avait de lui-même ?

Par exemple au niveau de ses relations avec ses disciples. Jésus a douze disciples. Mais on remarquera qu’il n’est pas l’un des douze. Ce détail pourrait sembler indifférent, mais si les douze représentent un nouvel Israël, où est la place de Jésus ? Il ne fait pas simplement partie d’Israël, ne fait pas seulement partie du groupe des rachetés, c’est lui qui forme le groupe. Exactement comme Dieu, dans l’Ancien Testament, s’est constitué un peuple en établissant les douze tribus d’Israël. Voilà un indice qui montre comment Jésus se voyait lui-même.

A un autre endroit, Jésus dit que parmi ceux nés d’une femme il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et après avoir dit cela, il pousse son ministère au-delà de ce qu’avait fait Jean-Baptiste, en faisant, par exemple, des miracles. Qu’est-ce que cela nous dit de la conscience qu’il avait de lui-même ?

Et lorsqu’il parle avec les autorités religieuses, il fait des déclarations radicales comme dire que ce n’est pas ce qui rentre dans l’homme qui le souille mais ce qui sort de son cœur. Cela disqualifie une énorme quantité de passages du Lévitique, avec ses règles de pureté méticuleuses. Quel genre de personne peut penser avoir l’autorité qu’il faut pour réinterpréter les Ecritures avec tant de zèle ? Il commence ses enseignements par « Amen je vous le dis », ce qui est complètement révolutionnaire. 

Dans le Judaïsme, il faut deux témoins pour valider un témoignage. On s’appuie sur l’autorité de quelqu’un d’autre, on cite un autre maître. Alors que Jésus parle de sa propre autorité, parle du Père et cite le Père comme témoin.

Jésus, contrairement aux autres faiseurs de miracles, les interprète comme une inauguration de quelque-chose de nouveau, la venue du règne de Dieu. Il ne se voit pas simplement comme un faiseur de miracles, il se voit comme celui en qui et par qui les promesses de Dieu s’accomplissent . C’est là une affirmation à peine voilée de sa transcendance. Si l’on dresse le portrait robot de Jésus, on retrouve tous les attributs de Dieu : Il pardonne les péchés, Il fait des miracles, Il dit « JE SUIS ». Et pourtant, comme Il l’affirme à plusieurs endroits et comme le reprend Saint Paul, Il s’est dépouillé de l’usage de certains attributs de sa divinité. Mais c’est comme une limite qu’Il s’est imposée, car l’omniscience (Jn 16, 30), l’omniprésence (Mt 28, 20 ; Mt 18, 20), la toute-puissance (Mt 28, 18), le caractère éternel (Jn 1, 1) et l’immutabilité (He 13, 8) sont affirmés à d’autres endroits.

Jésus était-il déséquilibré de se prendre pour Dieu ? Est-ce que les asiles psychiatriques ne regorgent pas de personnes qui se prennent pour Dieu ?

Les psychologues scrutent les émotions d’une personne, car les individus perturbés font souvent preuve d’une dépression exagérée ou d’une colère véhémente, ou peuvent être empoisonnés par l’angoisse. Mais regardez Jésus : il n’a jamais exprimé d’émotions déplacées ! Il a pleuré son ami Lazarre, il a réagi vivement contre ceux qui profitaient des opprimés dans le Temple… Il était bien ancré dans la réalité, il n’avait pas de tendances paranoïaques. Il n’avait pas de conversation illogique avec des conclusions fausses ou irrationnelles : il parlait avec clarté, puissance et éloquence. Il était très doué et a montré une pénétration de la nature humaine absolument époustouflante. Il entretenait des relations humaines avec un large éventail de personnes d’origines sociales différentes. Et il étayait ses dires par des actes cohérents, par des miracles même. En conclusion, on ne trouve pas dans les Evangiles de quelconques signes d’une maladie mentale connue chez Jésus.

Et en Jn 10, il a été traité de possédé d’un démon, pris de folie. Mais c’était une réaction suite au discours sur le Bon Berger… Et immédiatement après, d’autres ont ajouté : « ces paroles ne sont pas celles d’un démoniaque. Un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? »

Ses miracles pourraient-ils s’expliquer par l’hypnose ?

Une analyse approfondie montre que non. En effet, on ne peut pas hypnotiser un groupe important simultanément car 1) certains n’y sont pas disposés, 2) il faudrait s’adresser à chacun directement. Or à Cana, Jésus n’a pas parlé directement aux invités. Lors de la multiplication des pains, ce sont les disciples qui ont fait la distribution. 3 ) Les guérisons qu’on arrive à opérer par l’hypnose ne fonctionnent pas à 100% et mettent plusieurs jours à opérer, par exemple les maladies de peau. Celles faites par Jésus sont à 100% et sont pratiquement toutes instantanées.

Jésus a accompli beaucoup de prophéties de l’Ancien-Testament. Mais aurait-il pu faire exprès de forcer les choses afin de faire croire qu’il accomplissait des prophéties sans être réellement le Messie ?

Dans ce cas, comment a-t-il fait pour diriger l’offre des 30 pièces d’argent à Judas ? Ou pour organiser sa généalogie, son lieu de naissance, la manière dont Il a été exécuté, dont les soldats ont tiré ses vêtements au sort ?... Jésus avait les "empreintes digitales" du Messie.

 

6 -  Ce que dit la médecine

La mort de JESUS racontée par les Evangiles est-elle vraisemblable du point de vue d'un médecin ?

La sueur de sang que les Evangiles décrivent au jardin de Gethsémani sont un état bien connu de la médecine : l’hématidrose, qui accompagne un stress psychologique intense. Cela rend la peau très fragile, Jésus a dû souffrir d’une manière particulière lors de la flagellation du lendemain.

La flagellation avec les pertes de sang associées, provoquent un choc hypovolémique qui s’accompagne de 4 effets : 1) accélération du rythme cardiaque qui provoque une accumulation de liquide autour du cœur et des poumons au moment de la mort, (dont le soldat a été témoin lorsqu’il a utilisé sa lance), 2) forte baisse de la pression sanguine qui provoque des évanouissements (Jésus est tombé avec sa Croix et il a fallu réquisitionner Simon de Cyrène) ; 3) arrêt des reins afin de maintenir un maximum de sang dans l’organisme, 4) ressenti de soif intense (Jésus a dit « J’ai soif »). Cela veut dire qu’avant même qu’Il soit crucifié, Il était dans un état critique. La mise en Croix provoquait une asphyxie progressive qui paralysait encore plus le condamné et le rendait incapable de se mouvoir, ni de descendre de la Croix, ni de rouler une pierre qu’il fallait être plusieurs pour manoeuvrer. D’un point de vue de la médecine, le liquide péricardique et pleural sont une preuve du fait qu’Il était bien mort lors du coup de lance. Et les soldats romains ne l’auraient pas laissé descendre car ils se seraient faits tuer par Ponce Pilate…

 

7 -  Le tombeau vide et les apparitions

Comment être sûr que Jésus mort a bien été déposé dans le tombeau ?

Paul l’affirme en 1 Co 15, 3-7, qui est un des textes les plus anciens et est reconnu, et les 4 évangélistes l’affirment. Au vu de l’amertume probable des premiers chrétiens vis-à-vis des autorités juives, il n’est pas possible qu’ils aient inventé le personnage de Joseph d’Arimathie agissant en bien après la mort de Jésus.

Le tombeau était-il sûr ?

Les archéologues ont retrouvé des tombeaux similaires : un sillon en pente descendait vers une entrée basse et on roulait une grosse pierre en forme de disque dans ce sillon pour la caler devant l’ouverture de la tombe et on utilisait une pierre plus petite pour la bloquer. Mais s’il était facile de descendre le gros disque de pierre le long du sillon, il fallait en revanche plusieurs hommes pour le remonter afin de rouvrir la tombe. En ce sens, la sécurité était tout à fait assurée.

Comment être sûrs qu’il y avait bien une garde devant le tombeau ?

Lors de l’échange ultérieur avec les Juifs, lorsqu’ils accusaient les chrétiens d’avoir volé le corps et que les chrétiens répondaient probablement « si c’était le cas, les gardes nous en auraient empêchés », les Juifs n’auraient pas répondu « c’est que la garde s’est endormie » mais « quels gardes ? Vous êtes fous ! Il n’y avait pas de gardes ! »

Les récits de la résurrection semblent se contredire : ce ne sont pas les mêmes personnages, les mêmes circonstances

Si ! La base est commune (Jésus est ressuscité) mais les détails secondaires divergent (nombre de personnes, circonstances précises). Et le fait que les Evangiles rapportent que les premiers témoins étaient des femmes, alors qu’elles n’étaient pas considérées comme des témoins crédibles, est une preuve en soi. Et aussi la sobriété avec laquelle cela est raconté.

 

8 - Les preuves indirectes

A-t-on des preuves indirectes de la résurrection ?

Oui : 1) la transformation fulgurante des disciples découragés et déprimés, qui subitement deviennent d’ardents évangélisateurs prêts à mourir en martyrs.

2) la conversion de gens sceptiques : Paul de Tarse, Jacques frère de Jésus, le soldat romain à la Croix…

3) les brusques changements dans des points clefs de l’ordre social : 5 semaines après la crucifixion, près de 10 000 Juifs se réclament de Jésus et sont prêts à abandonner ou modifier la totalité des institutions dont on leur avait appris depuis l’enfance (et depuis des siècles d’ailleurs) l’immense importance sociologique et théologique.

4) d’un seul coup, des groupes de chrétiens prennent l’habitude de se réunir afin de célébrer la mort de leur chef qui a été assassiné cruellement et de communier ensemble et de baptiser au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

5) l’émergence de l’Eglise, qui a fini par envahir tous les pays, y compris l’Empire Romain.

 

9 - Conclusion

Ce que nous révèle Lee à la fin de son livre (et qui l'a fait basculer à la foi au CHRIST), c'est la chose suivante : il a réalisé qu'il faut plus de foi pour ne pas croire tous ces éléments historiques, scientifiques, sociaux et psychologiques que pour les reconnaître…

 

 

 

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