Les 2 témoins
Un site chrétien réalisé par un couple catholique

Za 4, 14 : "Ce sont les deux personnes désignées pour l'huile, celles qui se tiennent devant le Maître de toute la terre."

Les Signes des Temps : qu'est-ce donc ?

"Le figuier mûrit son fruit vert, et les ceps en bouton donnent leur senteur..." Ct 2, 13
 

Comment comprendre ce qui se cache derrière cette expression : "Signes des Temps" et comment me situer par rapport à ceux-ci ? N'est-ce pas le projet du SEIGNEUR que le figuier donne son fruit ?

1 - Les Signes des Temps d’après la Théologie et la Tradition de l’Eglise

Les Signes des Temps ? Il s’agit d’une expression qui semble être revenue à la mode depuis les années 1940 avec des théologiens français comme Marie-Dominique Chenu, Yves Congar, Pierre Féret[1], …

En 1963, dans son encyclique Pacem in Terris, Jean XXIII énumère des signes des temps qu’il observe : la promotion économique et sociale des classes laborieuses ; l’entrée de la femme dans la vie publique ; la fin de peuples dominateurs et de peuples dominés ; la conscience plus grande de l’unité entre les peuples ; la Déclaration des droits de l’homme.

Karl Rahner estime pour sa part que c’est là « l’une des trois ou quatre formules les plus significatives du Concile, au cœur de ses démarches comme à l’initiative de son inspiration[2] »

De fait, si l’on regarde ce qu’en dit le concile, on constate effectivement que l’expression revient ou est sous-entendue plusieurs fois. La définition la plus explicite qu’en donne le Concile est peut-être que ce sont les « signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu[3] » dans la constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps promulguée le 7 décembre 1965.

Une sous-commission « Signes des Temps » (De signis temporum) mise en place en septembre 1964 en avait retenu la définition suivante : « Les phénomènes qui, par leur généralisation et leur grande fréquence, caractérisent une époque, et par lesquels s’expriment les besoins et les aspirations de l’humanité présente[4]». C'est là une première définition, pourrait-on dire, donnée par l'Église.

Voyons ce que disent les Ecritures sur les Signes des Temps.

 

2 - Les Signes des Temps dans les Ecritures Saintes

2-1 : Le terme « Signes des Temps »

On le trouve plusieurs fois dans la Bible ; il se détache en particulier à travers deux grands thèmes : 1) La nécessité de s’intéresser au Signes des Temps et 2) Se garder d’être trop curieux.

 

Nécessité de s’intéresser aux Signes des Temps

Lors d’un différend entre des Juifs et JÉSUS de Nazareth, Celui-ci leur adresse ce reproche :

« Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? // Ainsi l’aspect du ciel, vous savez en juger ; mais pour les signes des temps, vous n’en êtes pas capables » (Lc 12, 56 / Mt 16, 3). JÉSUS est Lui-même Signe des Temps, mais ce signe, ses contemporains ne l'ont pas compris... Par ailleurs, DIEU n’a t-il pas le regard fixé sur les Signes des Temps ? C’est du moins ce qu’affirme Ben-Sirac-le-Sage. (Si 42, 18-19) "Il a le regard fixé sur les Signes des Temps ; Il annonce le passé et l'avenir et révèles les indices des choses cachées."

 

Ne pas être trop curieux

Le second thème évoque une recherche curieuse de l’avenir, à laquelle JÉSUS rétorque le verset suivant : « Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra (Mc 13, 33) // Vous ne savez ni le jour ni l’heure » (Mt 25, 13.) Dans d'autres passages, Jésus recommande de veiller pour ne pas être surpris "quand le fils de l'homme viendra". Autrement dit, celui qui prie, sans se focaliser sur le "quand", demeure dans une attente active qui lui permet de voir arriver la fin.

 

Trouver le juste milieu

Ces versets bibliques donnent ainsi des conseils complémentaires : le devoir d’être au fait de ce que DIEU révèle à l’époque qui est la sienne sans pour autant verser dans une curiosité mal placée, certains détails ayant trait aux moments précis n'étant pas connus même du CHRIST dans son humanité : "mais le Père seul". JÉSUS demande donc de discerner les Signes des Temps dans la prière confiante. 

 

2-2 : Signes des temps et temps présent

Le parallèle de Mc 16 et Lc 12 montre la chose suivante :

« … ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? // … ; mais pour les Signes des Temps, vous n’en êtes pas capables » (Lc 12, 56 / Mt 16, 3) D’après ces deux passages, « les Signes des Temps » signifient « ce moment-ci ». 

Que dit la Bible sur le moment présent ?

Paul affirme : « En tant que coopérateurs de DIEU, nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui. Car il dit dans l’Écriture : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. » Le voici maintenantle moment favorable, le voici maintenantle jour du salut. » (2 Co 6, 2) Paul cite Isaïe (49, 8), lorsque le Messie du SEIGNEUR se prépare pour sa mission et s’apprête à remporter une victoire éclatante.

Le mot central est « maintenant », ce point du temps où la grâce est répandue pour exaucer l’homme d’une part et le relever d’autre part. Dans le « maintenant », DIEU secourt l’intelligence faible de l’homme pour lui permettre d’interpréter les signes spécifiques à ce « maintenant ». C’est pour cela que le SEIGNEUR a les yeux fixés sur les Signes des Temps ! (Si 42, 18-19).

Déjà, au temps du CHRIST, certains savent comprendre les signes du présent. Par exemple les mages interprètent le lever de cet astre comme le signal déclencheur d’une marche vers le messie. Il semble probable qu’ils ont à l’esprit la prophétie de Balaam (Nb 24, 17) qui parlait du lever d’un astre…

Il est donc manifeste que de tous temps et en particulier dans le « maintenant » de chaque époque, DIEU donne dans les Signes des Temps des éléments aux hommes qu’ils sont capables de discerner. Ces Signes des Temps permettent d'anticiper l'avenir et de mieux interpréter le passé, mais c'est toujours pour me ramener au présent, au projet du SEIGNEUR sur ma vie, à la paix et la joie que je reçois maintenant. Ainsi, ce qui pourrait me renseigner sur l'avenir tout en m'apportant inquiétude et angoisse, ne fera que me faire passer à côté de ma vocation qui se vit dans le présent. Les Signes des Temps me connectent à DIEU en personne, à son Amour, dans le présent.

 

2-3 : Les Signes des Temps : qui est censé les interpréter ?

JÉSUS adresse le reproche de ne pas savoir discerner les Signes des Temps, à deux sortes de personnes : les foules et les Pharisiens. Nous verrons dans cette partie que cela concerne donc chacun de nous en qualité de membres d'un groupe, mais aussi en tant que responsables à notre niveau.

Les foules (c'est-à-dire les membres d'un groupe)

Dans l’Evangile selon Saint Luc (Lc 12, 54-56), JÉSUS explique aux foules : « Quand vous voyez un nuage se lever au couchant, vous dites aussitôt : « la pluie vient » et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du midi, vous dites : « Il va faire une chaleur accablante », et cela arrive. Esprits pervertis, vous savez reconnaître l’aspect de la terre et du ciel, et le temps présent, comment ne savez-vous pas le reconnaître? » 

JÉSUS montre que la foule sait parfaitement situer ces deux phénomènes naturels et déduire un phénomène météorologique futur. Il affirme ici que tout croyant devrait savoir en déduire des choses spirituelles également. Le sens de ces deux exemples est donné par les versets qui précèdent et qui suivent :

  • Le nuage qui se lève au couchant désigne le temps de la miséricorde : le temps où le SEIGNEUR prend patience pour que chacun « affronte » son prochain pour se mettre d’accord avec lui et lui demander pardon si nécessaire.

  • Le vent du midi ou sirocco dans la Bible, désigne un flot de paroles incontrôlé (Jb 15, 2), comme un déluge de flammes qui brûlent. C’est le temps du jugement : n’ayant pas su faire la paix avec son entourage, celui qui n’a pas tiré parti du temps de la miséricorde se retrouve dans une situation où il est contraint par la force (par exemple il se fait réprimander, ou exclure d’un lieu, …). Il est purifié par les flammes du jugement.

Donc, JÉSUS affirme ici que tout croyant a les ressources nécessaires pour discerner si ce qu’il vit personnellement (dans sa famille, son entreprise, groupe divers) se situe dans le temps de la miséricorde ou dans le temps du jugement. Le temps de la miséricorde est par exemple lorsqu’un enfant réclame de l’aide à son père. Le temps du jugement est lorsque le père à son travail, souffre de n’être pas écouté par son responsable. Alors il se rappelle que la veille, lorsque le SEIGNEUR l’a sollicité à travers son enfant, il n’a pas pris le temps d’être à l’écoute. La situation de jugement le lui rappelle.

A l’échelle d’un pays ou du monde, le temps de la miséricorde serait plutôt une période faste pour les habitants, le temps du jugement est une période plus difficile (crises économiques, guerres…) où l’on se rappelle que pendant la période faste on n’a peut-être pas beaucoup pensé à DIEU et aux autres... 

Les Pharisiens (c’est-à-dire : ceux qui sont responsables)

Dans l’Evangile de Saint Matthieu (Mt 16, 1-4), JÉSUS parle, ce coup-ci, aux Pharisiens. Ces derniers, cherchant à lui tendre un piège, demandent un signe venant du ciel. JÉSUS leur répond : « Le soir venu, vous dites : « Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu » ; et le matin : « Aujourd’hui, mauvais temps car le ciel est rouge sombre ». Ainsi vous savez interpréter l’aspect du ciel, et les Signes des Temps, vous n’en êtes pas capables ! Génération mauvaise et adultère qui réclame un signe ! En fait de signe, il ne lui sera pas donné d’autre que le signe de Jonas. » 

JÉSUS adopte donc le même procédé qu’avec les foules : il donne deux exemples où les Pharisiens sachant prévoir la météo, devraient pourtant comprendre également le temps d’un point de vue spirituel :

  • Le soir venu, la face du ciel est rouge feu : le soir est le moment où l’on rend grâces pour la journée écoulée et on évalue si cette journée a été profitable pour voir s’il faut envisager la journée suivante selon le même modèle ou bien faire autrement. Or, JÉSUS vient de multiplier les pains à deux reprises et de faire des guérisons. N’est-ce pas là le signe que c’est le moment et la manière favorables ? Ainsi, les Pharisiens ne peuvent-ils pas s’inspirer de l’action charismatique du CHRIST ? Ou au moins, devant les signes accomplis par JÉSUS, se pencher sur sa doctrine ? JÉSUS affirme donc que les Pharisiens, avec leur niveau de responsabilité, ont la capacité de relire leur journée et sentir si la face du SEIGNEUR est rouge feu, c’est-à-dire enflammée de sentiments joyeux et de dire, par exemple : « La journée a été bonne : je vais faire pareil demain. »  

  • A l’inverse, le matin, la face du ciel est rouge sombre. En effet, le texte montre que les Pharisiens ignorent volontairement tous les miracles faits la veille par JÉSUS et demandent un signe avec beaucoup de mépris. Le matin est le moment où l'on redit au SEIGNEUR que c'est Lui le seul Juge et on lui demande de bénir toutes les personnes qui nous entourent. Une prière plus adaptée pour le matin n’est-elle pas « SEIGNEUR, garde-moi de juger qui que ce soit aujourd’hui, car c’est Toi le seul Juge »? La face du SEIGNEUR est rouge sombre car c’est un moment funeste et une manière irrespectueuse de s'adresser à Lui. La preuve : JÉSUS avertira ses disciples de se méfier du levain des Pharisiens, c’est-à-dire le mauvais usage qu’ils font de ces miracles et ces enseignements dont ils ont été témoins.

En somme : JÉSUS montre que toute personne qui comme un Pharisien a une responsabilité et donc qui a charge d’âme (un parent, un enseignant, un pasteur, un manager dans une entreprise, un élu de la société civile… c’est-à-dire tout le monde, à son niveau) reçoit les grâces nécessaires, pour savoir à tout moment ce que le DIEU pense du temps actuel par rapport à son groupe. Ce qu’il fait pour son groupe (son équipe, ses enfants, ses paroissiens, ses concitoyens…) et aussi le moment choisi pour le faire. Tout cela agrée t-il le SEIGNEUR ou est-ce que cela lui déplaît ? Le TRÈS-HAUT se réjouit-il de ce groupe ou est-il nécessaire de changer de direction et demander pardon pour les péchés commis ? Une personne qui à son niveau de responsabilité, néglige sciemment les signes que le SEIGNEUR lui envoie (à travers les phénomènes qui l’entourent, les personnes qui le préviennent, …) ne risque t-elle pas de recevoir le même traitement que les Pharisiens ? C’est à dire de recevoir de DIEU le signe de Jonas, c’est-à-dire des signes minimalistes : le silence, une absence, l’impression que DIEU ne répond plus aux prières, qu’il ne se passe rien ou que tout est bloqué...

 

Les Signes des Temps, ce n’est donc pas une affaire de théologien mais une affaire qui concerne tout croyant. Mais effectivement : une vie ancrée en DIEU semble nécessaire afin de dépasser l’aspect strictement matériel des choses.

 

2-4 : Temps présent et passivité

L’une des clefs principales que JÉSUS assène dans les quatre Évangiles pour interpréter le temps présent n'est-elle pas le Royaume de DIEU dont Il ne cesse de parler ? Le mot Royaume apparaît en effet 91 fois dans les Évangiles et 21 fois dans les autres textes du Nouveau Testament, soit 112 fois au total.

Le Royaume se reconnaît dans la douceur avec laquelle il se manifeste, dans la passivité, dans le temps qu’il met à venir sur la terre pour la transformer à son insu, alors qu’il semble insignifiant. A cet effet, JÉSUS le compare avec le levain dans la pâte, la graine de sénevé, ou encore à quelque-chose que les enfants et les pauvres obtiennent plus facilement que les adultes et les riches.

La lecture du Nouveau Testament nous apprend à rechercher le Royaume des cieux comme, pourrait-on dire, un point de l’horizon sur lequel river notre regard et toutes nos considérations, puisque Jésus ramène toute sa hiérarchie des valeurs à ce Royaume, qui est réservé aux pauvres de cœur, à ceux qui appliquent les commandements de DIEU, aux justes (Mt 5, 3. 19 ; 6, 33 ; etc.)

L’enseignement que nous livre le SEIGNEUR est donc le suivant : le temps est un bien précieux pour l’homme, puisqu’il forge celui-ci à accueillir lentement le Royaume de DIEU qui croît dans les cœurs et dans les intelligences.

De fait, concernant les intelligences, JÉSUS avertit ses disciples : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de tout porter. » (Jn 16, 12) Il va donc révéler ce qui est nécessaire pour la naissance de l’Église : le pouvoir des clefs de Pierre, les Sacrements, tout en laissant le temps faire son œuvre. A chaque époque, l'Eglise est amenée à recevoir de l’ESPRIT-SAINT les éléments de compréhension nécessaires pour déployer de nouvelles potentialités dans les domaines du savoir et répondre aux enjeux du présent, notamment par les dogmes.

L’étude des Signes des Temps demande de prendre en compte le temps, avec sa lenteur parfois irritante mais nécessaire, qui permet à l’Église de se parfaire devant son Époux.

 
 

2-5 : Signes des Temps donnés par le SEIGNEUR

Notre SEIGNEUR JÉSUS, dans la dernière partie des trois Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc), prononce un discours appelé « Eschatologique » dans lequel il prend un ton grave et donne une liste d’évènements se rapportant à des temps à venir. Ces éléments sont listés ici dans l’ordre chronologique d’apparition dans les Évangiles et regroupés par thèmes :

JÉSUS rassemble là un panel de signes qui se produisent lors du Jour du SEIGNEUR, jour où, ne parvenant plus à sauver par le moyen de la Miséricorde, Il revient avec puissance pour sauver l’humanité par le Jugement. JÉSUS dans ce discours reprend ce qu’on trouve déjà depuis plusieurs siècles dans l’Ancien Testament. Des liens sont insérés progressivement depuis ces différents Signes des Temps vers les articles correspondants.

 

2-6 : Comment interpréter les Signes des Temps ?

JÉSUS donne une clef d’interprétation des Signes des Temps : « Apprenez du figuier cette parabole : à ses tendres rameaux, à ses feuilles naissantes, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que c’est proche, aux portes. » (Mt 24, 32-33 et //) Dans la Bible, le figuier représente le Peuple de DIEU. Le SEIGNEUR a les yeux rivés sur un Signe des Temps entre tous : son propre peuple, afin de voir s'il donne du fruit. Le Peuple d'Israël, ce figuier, lorsqu'il ne porte plus que des feuilles, inquiète le TRÈS-HAUT car Celui-ci l'a pourtant créé capable de donner plusieurs récoltes chaque années afin d'être le sel de la terre et la lumière du monde. Mais quand son peuple se tiédit et devient incapable de répandre la bonne odeur du SEIGNEUR au reste du monde, alors le SEIGNEUR se met en campagne afin de venir, avec sa justice, contraindre son figuier à donner de nouveau des fruits.

Ainsi, en cette période un peu particulière, JÉSUS décrit le figuier avec des pousses qu’on sait être des feuilles en germe. Autrement dit, des signes (les bourgeons) sont donnés par le figuier pour comprendre ce qui va venir : des feuilles admirablement déployées et des fruits durant l’été. Ces bourgeons sont donc des grâces sont observables dans le peuple de DIEU qui se sanctifie à nouveau, afin d'être à nouveau capable de nourrir l'humanité entière. Le figuier qui donne des bourgeons, c'est par exemple Moïse qui fait des prodiges devant le Pharaon, ce qui est le signe que le peuple entier va bientôt être libéré de l'esclavage d'Egypte. Ou encore : Jean-Baptiste qui se met à prêcher un Baptême de conversion, ce qui signifie que le temps d'après sera celui du messie, du CHRIST.

De là, tentons une précision de la définition :

Les Signes des Temps sont des éléments qui se déploient dans le temps et qui, étudiés tels qu’ils se sont produits (dans le passé), s’éclairent d’eux-mêmes pour des événement plus tardifs (présents et futurs).

Ils sont, comme le Royaume, semés par le SEIGNEUR et croissent dans la petitesse, dans la pauvreté et surtout dans le temps.

Les différents thèmes que JÉSUS évoque (dans la liste ci-dessus) sont des éléments constitutifs des Signes des Temps, qui demandent à être mis en perspective de manière plus large. Il s'agit d'abord de DIEU qui revient sauver son peuple et avec son peuple, toute l'humanité qui acceptera de le suivre. Les Signes des Temps sont donnés afin de percevoir le projet du SEIGNEUR pour aujourd'hui et de quelle manière le PUISSANT utilise les évènements pour préserver les croyants de la mort de leur âme et pour sauver les hommes et femmes qui semblaient perdu-e-s.

Ainsi, les Signes des Temps, c'est une bonne nouvelle. Relevons la tête, car notre rédemption approche !  


[1] Élisabeth J Lacelle, La théologie des signes des temps : du Concile à aujourd’hui, Culture et foi, Table ronde pour le 50e anniversaire de la convocation du concile Vatican II par Jean XIII le 16 mars 2009
[2] K. Rahner, « Les signes des temps» dans K.R. et al., L’Église dans le monde de ce temps, Paris, Mame, 1967, p. 97
[3] Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et Spes, 11, 1
[4] Rapport Delhaye-Houtart, 17 novembre 1964
    MENU :
ARTICLES SUR LES SIGNES DES TEMPS
 
^^^
    Article suivant :
OUTILS SUR LES SIGNES DES TEMPS : LE TEMPS >>>

Commentaire, Signes des Temps, discours eschatologique, Figuier, Evangile

Qui sommes-nous ?

Mentions légales

Ici

Pour toute question ou réaction, n'hésitez pas à nous contacter ! Soyez béni-e-s !

Contact